Avertissements pour éviter les désillusions
Le
site est consulté essentiellement par des troupes d'amateurs.
Les professionnels ne cherchent pas souvent de textes sur Internet pour les
monter. Ils ont leur propre réseau pour trouver ou faire écrire
des textes. Si vous souhaitez faire jouer vos textes par une compagnie
professionnelle, ne le publiez pas ici.
Les
éditeurs (à compte d'éditeur) cherchent aussi
des inédits. Ils n'ont aucun intérêt à
publier des textes qui ont déjà circulé sur Internet.
Surtout si ces éditeurs sont sur le même créneau
que le site, à savoir les comédies de divertissement
pour les troupes d'amateurs (65% des textes publiés et 90% des téléchargements).
Si vous souhaitez
faire éditer vos textes à compte d'éditeur, ne
le publiez pas ici.
Ceci étant dit, posez-vous la question de l'intérêt de la publication papier de votre texte. Vous toucherez 8% du prix de vente public HT de l'ouvrage, donc de l'ordre d'un euro par livre. Le tirage sera de 100 ou 200 exemplaires. Donc, vous vous privez de proposer votre texte aux milliers de lecteurs du site pour 100 à 200 € (si tous les livres sont vendus).
Interrogez-vous aussi sur la diffusion de votre ouvrage par l'éditeur. Quels seront les moyens qu'il mettra en oeuvre pour faire connaître votre texte aux troupes d'amateurs et aux compagnies professionnelles ?
Le site le proscenium.com et ses 1 900 téléchargements quotidiens (en moyenne sur l'année) n'est-il pas un meilleur vecteur pour faire découvrir votre texte ?
Les
troupes d'amateurs ont beaucoup de mal à comprendre ou ne veulent
pas comprendre ou feignent d'ignorer qu'elles doivent payer ou faire payer les droits
d'auteur quand les auteurs le demandent. Tous les auteurs ne le demandent
pas, certains textes sont libres de droits.
Le public du site est essentiellement composé de troupes d'amateurs qui cherchent prioritairement du théâtre humoristique pour des distributions importantes (6 à 10 personnes) et avec des contraintes fortes de répartition hommes/femmes, avec souvent plus de femmes que d'hommes.
Les troupes d'amateurs jouent en général en mars devant leur famille et leurs amis, plutôt pour les divertir.
Par ailleurs, les troupes d'amateurs ont des moyens financiers limités, incompatibles par exemple avec des pièces en costumes d'époque.
Assurez-vous donc que les textes que vous proposez soient en adéquation avec ce que cherche les visiteurs du site, sans quoi vous vous exposez à quelques déconvenues qui seront uniquement de votre fait.
Les
troupes d'amateurs jouent les textes une fois (80% des créations
ne sont jouées qu'une seule fois), parfois exceptionnellement
deux fois. En France, même si vous êtes membre de la SACD,
ne comptez pas sur l'empressement de la SACD à relancer les
fraudeurs pour encaisser quelques dizaines d'euros de droits d'auteur.
Ca n'en vaut pas la peine. Si
vous tenez à toucher des droits d'auteur sur les représentations
de vos textes, ne les publiez pas ici en intégralité.
Enfin
ne comptez pas non plus sur la reconnaissance les troupes à
qui vous faites parvenir un texte. Elles ne vous remercieront pas
et ne vous tiendront pas au courant de ce qu'elles en font. Si elles
le montent, elles vous communiqueront rarement les dates des représentations,
elles ne vous enverront ni affiche, ni programme, ni photo.
Si
vous souhaitez entrer en contact avec les lecteurs de vos textes et
avoir ainsi une petite chance de savoir ce qu'ils deviennent, ne publiez
qu'un extrait (significatif quand même) et envoyez le texte
intégral quand on vous le demande.
Ne croyez pas que le nombre de téléchargements de vos textes soit proportionnel aux futures demandes de créations de vos textes. Ce n'est pas parce votre texte est lu par une troupe qu'elle aura envie de le jouer. Soyez humble, admettez que votre texte peut ne pas plaire ou ne pas convenir. Les critères d'appréciation restant ceux des troupes.
Inutile donc de contacter le site en demandant pourquoi votre texte téléchargé 50 fois par mois n'est jamais joué. Nous n'avons pas la réponse et nous ne la chercherons pas.
Suivi des demandes de textes
Certains
auteurs ne publient qu'un extrait de leurs textes afin de pouvoir
entrer en contact avec les troupes et de suivre ce que devient leur
texte. Nous vous encourageaons à pratiquer ainsi. Si vos textes sont publiés intégralement, des troupes les joueront sans votre accord, sans vous payer les droits et le tout sans scrupule.
Mise en garde sur les comédies musicales
Face à l'engouement du public pour les spectacles musicaux, des troupes se lancent dans la création de spectacles composés de chansons d'interprètes célèbres. Il est certain que c'est un moyen facile et sûr de remplir les salles.
Ces troupes font souvent appel à un auteur pour écrire "le liant" entre les chansons afin de créer une histoire et de transformer un simple enchainement de chansons en "comédie musicale".
Chers auteurs, prenez quelques précautions avant de vous engager dans une telle aventure. Assurez-vous avant toute chose que les porteurs du projet ont les droits d'exploiter les chansons et auront les moyens de payer les droits d'auteur sur les chansons et les musiques (ces droits sont colossaux...).
Exigez qu'on vous communique les copies des documents officiels
émanant des sociétés de gestion des droits d'auteur (en France la SACD et la SACEM, pour les autres pays, voyez les organismes locaux) avant de vous engagez vous-même à écrire quoique ce soit.
Ensuite, si les autorisations sont accordées, établissez un contrat. Pour cela contactez une société d'auteurs.
Vous imaginez-bien, que par exemple Charles Aznavour ou les ayants droits de Dalida protègent leur patrimoine artistique et n'autorisent pas n'importe qui à monter un spectacle avec des chansons leur appartenant...
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